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titre CHRONIQUE DE JEAN LE FEVRE,publiée par François MORAND
auteur LE FEVRE -Jean , Seigneur de ST REMY,dit TOISON D'OR
editeur Librairie RENOUARD, H. LOONES, Publié pour la société de l'histoire de France par François MORAND
categorie Histoire traditionnelle
Date d'édition 1876 et 1881
types Livres
reliure Cuir
format 15,5 X 23
Couleur BLEU NUIT ,nerfs & signets
pages 402 + 544 (143à150-176à180)
aspect parfait
achat 2015
prix 200
commentaires CHRONIQUE DE JEAN LE FEVRE – SEIGNEUR DE ST REMY- complet en 2 volumes et transcrite d'un manuscrit appartenant à la bibliothèque de Boulogne-sur-mer. Il s'agit donc d'une biographie et d'une chronique des guerres entre roi de France et roi d'Angleterre.la chronique de jean lefèvre de saint-rémy, une des sources les plus utilisées pour cerner l'histoire des ducs de bourgogne de la dynastie valois, particulièrement les principaux de jean sans peur et de philippe le Bon. Ce personnage (v.1396-1468) et son œuvre historiographique seront mis en lumière sous plusieurs aspects thématiques, qui définiront leur place au sein de ce qu'il est convenu d'appeler l'historiographie bourguignonne. Dans sa chronique, débutée en 1462 et interrompue par sa mort en 1468, notre auteur décrit la guerre civile entre armagnacs et bourguignons de 1408 à 1435. il convient donc d'expliquer les travaux d'élaboration de l'auteur, décrivant des évènements s'étant déroulés sur plusieurs décennies avant l'amorce de son œuvre, avec une partialité toute bourguignonne, et d'autre part, l'utilisation de cette même œuvre par d'autres historiens contemporains;LE FEVRE,roi d'armes connu sous le nom de toison d'or, à partir de 1430, attaché aux ducs valois de bourgogne en tant que diplomate,était spécialiste de l'héraldique et membre de la noblesse septentrionale, ami de l'indiciaire de georges CHASTELAIN et copiste de MONSTRELET, Une partie de la chronique est imprimée telle qu'elle est écrite dans le manuscrit médiéval d'origine , c'est à dire en français de l'époque avec toutes les tournures de phrases, la syntaxe et la grammaire du 15ème siècle;Elle relate la bataille d'Azincourt dans le tome 1 et en donne des détails uniques. Dans le tome II, Une partie évoque JEANNE D'ARC.(des pages 143 à 150 & 176 à 180 + 263),Voici les Remarques critiques de J.B.J. Ayroles : TOISON d'Or était septuagénaire lorsque, en 1464, il entreprit d'écrire ses Mémoires; il en est sorti la Chronique qui porte son nom; elle s'étend de 1407 à 1460. Il confia son écrit à Chastellain qui s'en est inspiré. Le Laboureur inséra dans sa traduction de la belle Histoire de Charles VI, par le Religieux de Saint-Denis, la partie de la Chronique de Le Fèvre qui s'étend de 1407 à 1422. Buchon l'édita tout entière. A en juger par les chapitres qui relatent les événements qui se déroulèrent sous la conduite de la Pucelle, la Chronique n'est pas seulement succincte; elle est très inexacte. Il traite l'héroïne d'une manière fort superficielle, cavalière, rapetisse sans mesure son rôle, en taisant la part qui lui revient dans les faits, et taxe de gens de folle créance ceux qui comptèrent sur elle. Les faussetés qu'il invente sur les débuts de la Pucelle donnent droit de ne pas croire ce qu'il lui plaît de narrer des promesses faites par l'héroïne avant sa sortie de Compiègne. Il est le seul à nous en parler ; car Georges Chastellain n'a fait qu'embellir de sa diction celle donnée & fournie par Le Fèvre de Saint-Rémy, qui, venons-nous de dire, lui envoyait son écrit. Le Fèvre semble peu croire au surnaturel, l'élague ou le persifle. N'est-ce pas ce qui explique le jugement très favorable porté par Quicherat sur une oeuvre pleine d'énormes faussetés, qui n'apprend rien, et nous semble devoir mettre, avec celle de Wavrin de Forestel, au dernier rang des Chroniques
classement 1814